Le Comité 21 en action
Présentation des Voeux du Comité 21 : du neuf en 2019 !
Le 22 janvier dernier, le Comité 21 présentait ses Vœux de début d’année à la Maison des Economies Solidaires et Innovantes (Les Canaux). Après le débat « Humanité, humanisme et climat », Bettina Laville a pris la parole pour présenter les nouveautés pour 2019. Pour cette nouvelle année, le Comité 21 prend en effet un nouveau départ puisque, près de 25 ans après sa création, il a souhaité actualiser ses statuts. Les Vœux 2019 ont été l’occasion de mettre en lumière ces changements, parmi lesquels l’actualisation de l’objet social, la création d’un groupe associatif qui réunira plusieurs établissements – un établissement national et des établissements régionaux pour accompagner les acteurs sur les enjeux territoriaux – la simplification des barèmes d’adhésion, ou encore la création d’un 5e collège destiné aux citoyens. La nouvelle directrice de l’établissement national, Sarah Schönfeld, ainsi que le directeur de l’établissement Grand Ouest Antoine Charlot, ont ensuite détaillé leur feuille de route pour 2019 ainsi que les expertises de chaque établissement, avant de célébrer ce début d’année avec les participants. Le Comité 21 tient à remercier chaleureusement à la centaine d'adhérents et acteurs du développement durable présents pour l'occasion, ainsi que l’équipe des Canaux pour leur accueil.
Pour en savoir plus sur les nouveautés 2019
Posté le 14/02/2019
Interview de Brigitte Collet, ambassadrice Climat, sur les enjeux de la COP24
La COP24 s’est ouverte hier 2 décembre à Katowice. Brigitte Collet, Ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique, a répondu à nos questions sur les enjeux majeurs de cette COP, dans notre dernière lettre d'information.

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La COP24 s’ouvre le 2 décembre prochain à Katowice, quels sont pour vous les enjeux majeurs de cette négociation à venir ?
 

Nous attendons trois résultats de la COP24 : l’adoption des règles d’application de l’accord de Paris ; une réaction des Etats au nouveau signal d’alarme que nous a adressé le GIEC ; enfin, l’accélération de l’action. La COP24 sera un rendez-vous capital pour garantir l’efficacité de l’accord de Paris et de l’action climatique globale dans un contexte d’extrême urgence. Les négociations des règles d’application de l’accord de Paris progressent mais sont complexes et délicates, notamment sur deux sujets. D’abord, la question de la différenciation des obligations entre pays développés et pays en développement. Elle était stricte jusqu’à présent et doit s’effacer pour aboutir à un régime commun mais qui présente les flexibilités nécessaires pour permettre aux pays qui n’en ont pas la capacité de la développer progressivement. Cette flexibilité ne doit, bien évidemment, pas nuire à l’ambition de l’accord. L’autre grand sujet est celui des financements, essentiels pour que les pays en développement, en particulier les plus pauvres et vulnérables, puissent mener leur action climatique. Le 11 décembre le Dialogue Talanoa permettra aux ministres de faire un premier bilan de l’action trois ans après la COP21 et d’évaluer le chemin à parcourir pour tenir les objectifs de l’accord de Paris. Ils le feront sur la base du rapport du GIEC sur l’impact d’un réchauffement de 1,5°C, dont nous devons tirer les conséquences en rehaussant le niveau d’ambition des NDC d’ici 2020, et pour ce qui nous concerne celui de la NDC européenne. Enfin, nous soutiendrons les initiatives qui permettent d’accélérer l’action, qu’elles soient le fait des collectivités locales, des entreprises, des financiers ou des Etats. Nous mettrons ainsi en valeur celles lancées lors du One Planet Summit.  

Avez-vous bon espoir que les négociations aboutissent à des accords sur ces questions malgré la montée en puissance de gouvernements de plus en plus ouvertement climatosceptiques et/ou de plus en plus tournés vers leurs intérêts nationaux court-termistes ?
 

J’ai bon espoir parce que l’accord de Paris est considéré par l’immense majorité comme la meilleure feuille de route pour faire face à une menace qu’on ne peut combattre seul, ni par des mesures de court-terme. Il est déjà quasi-universel avec 184 Parties (183 pays et l’UE). Le soutien à l’accord est donc fort et aux Etats-Unis mêmes nombre d’Etats, villes, entreprises se mobilisent. La pré-COP à Cracovie a récemment confirmé que la volonté d’adopter les règles d’application était là. L’Union européenne et la France sont très engagées pour parvenir à des règles ambitieuses, conformes à la lettre et à l’esprit de l’accord de Paris et qui le rendront pleinement opérationnel.  

Des voix montent pour réclamer plus de « transition juste ». Comment la France conçoit-elle ce principe et le soutient-elle ?
 

La présidence polonaise a mis à l’ordre du jour de la COP ce thème très important de l’accompagnement du monde du travail face aux bouleversements économiques et sociaux liés à la transition écologique. L’Union européenne soutiendra la déclaration proposée par la Pologne sur solidarité et transition juste. La transition écologique doit en effet être solidaire alors que les effets du changement climatique affectent plus durement les plus fragiles à l’intérieur des pays mais aussi les pays les plus vulnérables. Nous exprimons notamment cette solidarité par nos financements climat à destination des pays en développement, qui augmentent progressivement et atteindront 5 milliards d’euros annuels d’ici 2020, avec une part renforcée pour l’adaptation, essentielle pour les plus vulnérables.

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Le Comité 21 organise à Katowice sur le Pavillon France une conférence dédiée aux enjeux de l’adaptation, qui se tiendra le mardi 11 décembre de 16h à 17h30. Cette conférence mettra en lumière les actions déjà menées par ses membres mais également tout ce qu’il leur reste à accomplir. Bettina Laville, présidente, et Sarah Schönfeld, responsable International, seront présentes à la COP24 du 10 au 13 décembre.

Le 17 décembre matin, le Comité 21 rendra compte de cette COP à l'occasion d'un débat sur "Bilan de la COP24 : l'accord trouvé à Katowice est-il à la hauteur des enjeux climatiques ?" à Bpifrance, de 9h00 à 10h30.

Pour en savoir plus
Posté le 03/12/2018
A découvrir : nouveau numéro d'Infos 21 sur la lutte contre le changement climatique !
A la veille de la 24ème Conférence des parties-COP24 et dans le contexte actuel d'alertes à un « effondrement » possible, le nouveau numéro d'Infos 21, notre lettre d'information, est consacré à la lutte contre le changement climatique. Découvrez l'édito de Bettina Laville «Fin du monde, fin de mois et réchauffement climatique», et l'interview de Brigitte Collet, Ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique.

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En ce mois de décembre 2018, la transition énergétique est au cœur de l'actualité. Et pas seulement parce que la 24ème Conférence des parties se tient du 2 au 14 à Katowice en Pologne.

Quelle que soit l’opinion qu’on porte sur le mouvement des « Gilets jaunes », on se souviendra de cet automne 2018 pour avoir porté sur la scène politique les complexités des arbitrages entre le long terme et le court terme : l’échec, on espère momentané, de la réduction des émissions de gaz à effet de serre ; la contestation de la taxe carbone, instrument indispensable de régulation des émissions ; la revendication de la justice sociale que les manifestants n’appellent pas encore justice climatique. Tout ceci dans un contexte où les alertes à un « effondrement » possible se multiplient. S’il fallait une confirmation, la « transition », que d’aucuns entonnent comme positive et enthousiasmante, comme une exaltante opportunité, ne se fera pas sans douleur. Qui, d’ailleurs, pouvait en douter ?  

Pour les alertes, elles sont nombreuses : citons le nouveau rapport du GIEC sur les « impacts d’un réchauffement climatique global de 1,5 C » en octobre dernier, et, coup sur coup, en novembre, le rapport publié par un collectif de l'Université d'Hawaï dans la revue « Nature climate change » sur les risques cumulés entraînés par le changement climatique, et le rapport gouvernemental américain « National climate assessment », mandaté par le Congrès. 

La transformation est enfin enclenchée notamment via un taux signifiant de la taxe carbone. Comment en effet être crédible sur la scène européenne, au moment des risques de désengagement, et mondiale, en regard des pays tentés de rompre avec l'Accord de Paris, si on n'est pas soi-même exemplaire, ou tout au moins volontariste ? Pour les arbitrages de la Programmation pluriannuelle de l’Energie - PPE, elles entérinent de solides avancées : une trajectoire en ligne avec l’objectif de 32 % d’énergies renouvelables à l’horizon 2030, la priorité réaffirmée à l’efficacité énergétique, la géothermie, le biogaz. L’arbitrage sur le nucléaire fait grincer des dents, mais il est de bon sens, au vu des enjeux économiques et écologiques. L’annonce d’un grand débat citoyen ne peut que satisfaire le Comité 21, qui va tenir début 2019 son deuxième forum sur la citoyenneté écologique.  

Pour la conjugaison des justices sociale et écologique, on n’en est qu’au début. Certes les inondations, les incendies, la fonte des glaciers, entre autres, nous rappellent à la réalité de l'anthropocène, et traduit un nouveau sens des responsabilités collectives. Mais cet anthropocène doit aussi fonder de nouveaux rapports sociaux, et là, on a du chemin à faire. Laissez-moi reprendre les paroles de réaction au discours du Président de la République d’Aurélien Barrau, auteur de l’appel des 200 personnalités en septembre dernier « il n’est sans doute pas possible de faire face au drame actuel en tentant désespérément de sauvegarder un système mortifère et agonisant. Il faudra aller plus loin. (…) Le seul espoir face à la catastrophe en cours, c’est que, finalement, forcés d’inventer un autre rapport à la nature, du dedans, nous soyons aussi contraints d’inventer un autre rapport à nos semblables. Peut-être la nécessité écologique sera-t-elle finalement le salut social. »  

L’espoir, avant la COP24, se trouve du côté des acteurs non-étatiques, il faut mentionner le premier rapport annuel de l' « Observatoire mondial de l'action climatique non-étatique » de l'association Climate Chance, et bien sûr les expériences concrètes présentées dans ce numéro 192 d'Infos 21 par les adhérents.   Mais il faudra aussi s’adapter ; c’est notre conviction. Dans le cadre des priorités de sa feuille de route 2017-2020, le Comité 21 a lancé en septembre dernier, avec le soutien du Ministère des Affaires Etrangères, de l'ADEME, de la CDC, d’EDF, de Veolia, d’Engie, et de Suez, un programme dédié à l’adaptation aux changements climatiques, arguant que la transformation des activités et des territoires sont des enjeux essentiels en regard des conséquences du changement climatique : recherche scientifique, appui-conseil aux adhérents, rencontres-débats, décryptage des enjeux internationaux... Dans ce cadre, une session de terrain se tient le 19 décembre à l'occasion du 2ème Colloque national Sciences et Sociétés, co-organisé par les GREC-PACA, CNFCG, GICC, à Marseille sur le thème « Adaptation et territoires ».  

Á la veille de la COP24, et pendant la COP14 de la Convention sur la diversité biologique (Sharm El-Sheikh, en Égypte, 17-29 Novembre 2018), le Comité 21 a réuni dans une rencontre-débat le 5 novembre dernier les deux Ambassadeurs français en charge, Brigitte Collet pour le climat, (qui nous fait le plaisir de répondre à nos « 3 questions…) et Xavier Sticker pour la biodiversité, Car, encore une fois, il ne faudrait pas que l’actualité énergétique occulte le silence des oiseaux…  

Alors, rendez-vous pour les conclusions de la COP14, et pour la COP24, où le Brésil sera beaucoup observé, avant que ne le soit, pour la COP25, la nouvelle Commission européenne. 

Bettina Laville, présidente du Comité 21

Lire ce numéro
Posté le 29/11/2018
A découvrir : Infos 21 spécial Citoyenneté écologique
A la suite de son 1er Forum sur la Citoyenneté écologique du Comité 21, le 25 janvier dernier à l’Agence Française de Développement, le Comité 21 a lorgiquement décidé de consacrer son premier Infos 21 de l'année sur le même thème. Retrouvez l'interview de Christian Leyrit, président de la CNDP, et les initiatives de nos adhérents sur les aspects de la citoyenneté écologique...
A lire

Christian Leyrit, Président de la Commission nationale du débat public (CNDP)
 
Pouvez-vous nous présenter la Commission nationale du Débat Public et son rôle lors de l’élaboration des grands projets d’aménagement ?
 
Créée en 1995 par la « Loi Barnier » relative au renforcement de la protection de l'environnement, la Commission nationale du débat public (CNDP) est devenue une autorité administrative indépendante en 2002. Sa mission est de veiller au respect de la participation du public au processus d'élaboration des projets d'aménagement ou d'équipement dès lors qu'ils présentent de forts enjeux socio-économiques ou des impacts significatifs sur l’environnement ou l’aménagement du territoire. L’ordonnance du 3 août 2016 relative à la démocratisation du dialogue environnementale élargit les missions de la CNDP aux plans et programmes d’intérêt national. La Commission est également responsable de la constitution et de la gestion de la liste nationale des garants de la participation. L’enjeu de cette réforme est essentiel puisqu’il s’agit de mettre en œuvre une nouvelle forme de gouvernance publique fondée non plus sur des rapports de force mais sur l’écoute et la co-construction de l’intérêt général. La CNDP est composée de 25 membres d’horizons différents (parlementaires, élus locaux, grands corps de l’État, associations, patronat, syndicats…). Garants de l’indépendance de la CNDP, nous nous engageons à renforcer la place du citoyen dans le processus de décision.  

Quels freins et leviers identifiez vous pour faciliter le débat public ?
 
Depuis 2002, plus de 80 débats publics ont été organisés. Lorsque la CNDP décide d’organiser un débat public, elle met en place une commission particulière du débat public (CPDP). Elle en désigne le président et les membres chargés de l'organisation et de l'animation du débat. Cette procédure permet aux citoyens de s'informer et d'exprimer leur avis sur le projet, plan ou programme. À l'issue du débat, la CPDP établit un compte rendu et la Commission nationale en dresse le bilan. Si nous ne donnons pas d’avis, le maître d'ouvrage doit néanmoins motiver sa décision de poursuivre ou non le projet. Le débat public est utile : les projets sont le plus souvent modifiés, parfois de manière significative, certains sont même abandonnés. L’impact du débat reste la principale préoccupation du public. Il doit avoir lieu suffisamment tôt, en amont des décisions, lorsque les choix ne sont pas arrêtés et que d’autres options sont possibles. C’est la condition pour restaurer la confiance des citoyens. Il faut aussi développer des outils et méthodes qui favorisent l’expression de tous les publics. Enfin, la transparence et la pluralité de l’information sont des enjeux majeurs. Aucun sujet ne doit être réservé aux experts ou aux « sachants ».  

Quelle mobilisation des citoyens au regard des enjeux écologiques ? Comment favoriser l'émergence d’une culture de participation des citoyens dans des projets nationaux ou locaux?
 
L’environnement et le développement durable sont des sujets centraux à la fois pour les responsables politiques, la société civile et les citoyens. En préparation de la COP21, la CNDP avait co-initié, avec le secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (UNFCCC) et deux partenaires, un débat citoyen planétaire sur le climat et l’énergie. Le samedi 6 juin 2015, 10 000 citoyens ont ainsi participé à 97 débats, organisés dans 76 pays, leur permettant de se former une opinion éclairée et de donner leur avis sur cinq sujets-clef des négociations de la COP21. Ce type d’initiative favorise l’éveil d’une conscience écologique mondiale. L’ordonnance du 3 août 2016 encourage le développement d’une culture de la participation, en particulier avec le droit d’initiative citoyenne. Ainsi, pour les grands projets, 10 000 ressortissants européens résidant en France peuvent désormais saisir la CNDP pour demander un débat public. Pour les projets petits ou grands, ainsi que pour les plans ou programmes régionaux ou infrarégionaux, une concertation préalable doit être organisée sous l’égide d’un garant désigné par la CNDP.  
www.debatpublic.fr/
Posté le 31/01/2018
L'adaptation au changement climatique, un ouvrage ancré dans l'actualité !
Dans le cadre de la COP23 (Bonn, 2017), et après les épisodes d’ouragans, d’inondations et d’incendies dans diverses parties du monde cet été et cet automne, L’adaptation au changement climatique propose de réfléchir aux enjeux nouveaux qu’impliquent les variations de climat sur la planète. S’adapter n’est plus une alternative mais une nécessité. Dès lors, comment le faire ? De quels moyens disposons-nous ? Quels sont les véritables objectifs ?

S’adapter au changement climatique comme au changement global est devenu un objectif vital pour toutes les sociétés. Parfois confrontées de façon brutale à l’exacerbation, en fréquences et en intensité, de phénomènes météorologiques tels qu’inondations, sécheresses ou tornades, elles doivent aussi faire face à l’augmentation des températures et à leurs impacts sur l’équilibre des écosystèmes, l’évolution des espèces, animales et végétales, comme sur le développement des populations humaines, leur condition de vie, leur organisation sociale… Si l’étude des variations du climat au cours du temps montre la capacité des écosystèmes à s’adapter ou à se transformer, l’accélération de certains phénomènes, comme l’augmentation planétaire de la température due aux activités humaines, peut conduire à un point de non-retour. Cet ouvrage, composé de plus d’une quarantaine d’articles écrits par 74 scientifiques et experts du sujet, est unique. Il casse l’opposition entre atténuation et adaptation et atteste de ce que l’adaptation est une question centrale de nos sociétés. Il suscite une réflexion sur ce qu’est l’adaptation, et la maladaptation, faisant intervenir plusieurs champs disciplinaires, sectoriels et territoriaux. Tout en montrant les freins et les limites, il témoigne et propose des façons d’agir et de s’adapter. Ces contributions viennent en appui à la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat (2015) et en particulier à la COP23 (23e Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, à Bonn, 6-17 novembre 2017), conférence climatique dont l’une des priorités porte sur l’adaptation, tant dans ses objectifs que dans son financement. Cet ouvrage est le résultat d’un partenariat entre le CNRS et le Comité 21. Il a été co-dirigé par Agathe Euzen (directrice adjointe scientifique à l’Institut écologie et environnement du CNRS), Bettina Laville (conseillère d’Etat, présidente du Comité 21), et Stéphanie Thiébault (directrice de l’Institut écologie et environnement du CNRS). La version anglaise Adapting to Climate Change - A question for our societies est aussi disponible : www.edisens.fr/adapting-to-climate-change-ebook  

A noter : un débat « Après la COP23 et à l’occasion de la publication de l’ouvrage CNRS/Comité 21, quelle adaptation au changement climatique ? »  aura lieu le 21 novembre à 18h00 au siège du CNRS (Paris).

Communiqué de presse
A commander

Posté le 19/10/2017
Invitation : la première étape du Tour de France des ODD vous attend à Angoulême début novembre !
Alors que les Objectifs de développement durable viennent de fêter leur deuxième anniversaire, leur diffusion et leur déclinaison dans les territoires doivent s’amplifier. C’est pourquoi le Comité 21 a imaginé le Tour de France des ODD, et vous convie les 7 et 8 novembre prochains à la première étape qui s’arrêtera en Nouvelle-Aquitaine. Elle se tiendra à Angoulême, à la Cité internationale de la BD. Ce rendez-vous régional, soutenu par le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, le Commissariat général à l'égalité des territoires, le Commissariat général au développement durable, la DREAL Nouvelle-Aquitaine, la SNCF, et Véolia, sera organisé avec le concours des adhérents du Comité 21, de la mairie d'Angoulême et des acteurs régionaux et nationaux du développement durable et de la solidarité internationale. L'ambition de ce grand événement : promouvoir les ODD dans les territoires et les stratégies, auprès des acteurs locaux, montrer les initiatives déjà à l'œuvre et promouvoir leur contribution à la réalisation de l'Agenda 2030.
Programme
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Posté le 12/10/2017
Découvrez l'ODD16 dans notre newsletter de septembre
Le dernier numéro d'Infos 21, newsletter mensuelle du Comité 21 adressée à plus de 10 000 contacts, vient de paraitre sur l'ODD 16 "Paix, justice et institutions efficaces". Découvrez l'interview de Michel Cibot, délégué général de l'Association Française des Communes, Départements et Régions pour la Paix.
"Nos missions prennent place dans une histoire caractérisée par un adage profondément ancré : Si vis pacem, para bellum... Si tu veux la paix, prépare la guerre. Avec un tel héritage, se consacrer à la paix peut sembler mission impossible. La guerre est omniprésente, mais la diplomatie, les armistices, les traités de paix sont omniprésents aussi dans toute l'histoire humaine ! Se donner pour objectif de cultiver la paix est un défi mais quand l'ODD 16 invite les Etats à « promouvoir l'avènement de sociétés pacifiques et ouvertes à tous... » ; nous sommes confortés dans l'idée que ce défi vaut d'être relevé. C'est notre grand objectif en tant qu'autorités locales. Notre réseau mondial appelé « Mires pour la paix » a été créé par les maires de villes symboles : Hiroshima et Nagasaki. Il compte aujourd'hui près de 7 500 collectivités territoriales de 162 pays, soit une moyenne de 46 par pays. En France, nous avons créé l'AFCDRP (Association Française des Communes, Départements et Régions pour la Paix), pour mutualiser l'action avec près de 150 collectivités. Ce réseau permet de travailler sur différents leviers du développement local : l'éducation, la santé, l'environnement, le climat, autant de questions en synergie avec la paix et plus précisément avec la culture de la paix telle que définie par les Nations unies (Résolution A/RES/52 13 et A/53/243). Notre réseau bénéficie du statut Ecosoc au sein des Nations unies. Notre action s'inspire de nombreux textes dont la Charte des Nations unies ou le traité de non-prolifération adopté et ratifié par la quasi-totalité des Etats dont la France. Faire connaître ces références fait aussi partie de la dimension éducative de nos missions..."
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Posté le 29/09/2017
Pour tout savoir sur l'appropriation des ODD par les acteurs français
Depuis 2016, la France est engagée dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030, composé de 17 Objectifs de développement durable (ODD) adoptés en 2015, et qui devront être accomplis dans les 15 prochaines années. Ces ODD renouvellent la feuille de route de Rio 1992 et l'Agenda 21 dont est issu le Comité 21. Ils s’adressent à tous les pays et entraînent tous les acteurs, notamment non-étatiques, dans la dynamique d’un développement vertueux, pérenne et juste. Pour Bettina Laville, Présidente du Comité 21, « leur portée universelle dessine pour le 21ème siècle les directions d’un monde connecté, qui tisse une trame de solidarité entre les individus et les groupes ». Mais après plus d’un an de mise en œuvre, quelle est l’état d’appropriation des ODD par les acteurs non étatiques français ? Le Comité 21 publie aujourd’hui un rapport sur la question, fruit d’un travail collectif avec ses adhérents et partenaires.

Le Comité 21, premier réseau d'acteurs du développement durable en France, initie en 2017 un rapport destiné à évaluer le niveau d'appropriation de l’Agenda 2030 et ses 17 ODD par les acteurs non-étatiques français. Fruit d’un travail collectif, ce rapport identifie de nombreuses initiatives concrètes, mais souvent trop isolées, et vise à amorcer des partenariats et des coalitions permettant la massification progressive des bonnes pratiques et des comportements afin de favoriser l'acculturation des ODD dans la société française.  
Cette première édition présente et analyse les contributions d'un échantillon de 49 acteurs non-étatiques volontaires,
représentants d’entreprises, de collectivités territoriales, du monde de l’enseignement, d’ONG et de la recherche, dont la plupart sont membres du Comité 21. Elle sera enrichie en 2018 et 2019 par d'autres concours, notamment par les acteurs des territoires dans le cadre d'un « Tour de France des ODD » engagé dès cette année. 

Les trois questions posées aux contributeurs portaient à la fois sur :
  • une appréciation générale de l'état de sensibilisation des acteurs non-étatiques français sur l’Agenda 2030 et ses 17 ODD à la mi-2017 ;
  • les outils à disposition des acteurs pour l’utilisation, la mise en œuvre et l’évaluation de ce nouveau cadre universel que constituent les ODD ;
  • les recommandations à formuler pour leur meilleure appropriation.
Dans l'ensemble, la connaissance des ODD et leur appropriation sont encore jugées limitées et superficielles, à la fois parce que ces Objectifs sont relativement récents et encore réservés aux initiés, mais aussi parce que leur déclinaison peut sembler difficile, du fait de leur universalité, du nombre des cibles visées et de leurs interrelations. Pour Martine Combemale, Directrice fondatrice de l’ONG Ressources Humaines sans frontières « l’appropriation des ODD passe avant tout par l’information et la sensibilisation au plus près des préoccupations du terrain ». Pour qu’ils soient appropriés et mis en œuvre, un des enjeux principaux réside bien dans la territorialisation des ODD. Pour Alain Rousset, Président de la région Nouvelle Aquitaine, « les ODD sont une opportunité pour donner du sens à l’action publique ».

Parallèlement, les contributions font état d'une sensibilisation des acteurs en réelle augmentation et d'une pleine conscience que les ODD représentent une véritable opportunité pour adapter et repenser notre modèle socio-économique pour une « vision universelle, intégrée et de transformation pour un monde meilleur », voulue, à travers l'Agenda 2030, par Ban Ki-Moon, et son successeur, António Guterres. Ainsi, la plupart des entreprises pensent qu’elles doivent s’emparer des ODD comme d’une référence pour progresser, se mettre en synergie et rendre compte du chemin qu’il reste à parcourir.
 
Face à ce constat mitigé, les auteurs des contributions formulent de nombreuses recommandations susceptibles d'améliorer la connaissance et l'appropriation des ODD par la société civile, qu'on peut classer en plusieurs groupes : la mobilisation politique et stratégique ; les plateformes et les réseaux ; les outils d'évaluation et de suivi ; les moyens financiers ; la participation et la citoyenneté ; l'aide au développement et la coopération internationale.   Cette publication collective écrit donc quelques lignes du récit que proposent les ODD aux habitants de la planète : une nouvelle culture commune et l'expression d'une nouvelle citoyenneté écologique ; le dessein d'une ouverture internationale et européenne renouvelée, en réaction aux tentations de la peur et du repli et porteur d'une nouvelle mondialisation ; l'affirmation de notre responsabilité, individuelle et collective, pour donner du sens à l'action publique comme à nos engagements privés ; une vision partagée, par le dialogue et l'échange entre les parties prenantes.

Ce rapport et ces concours volontaires seront versés à la corbeille que la France apportera au Forum Politique de Haut Niveau, organisé par les Nations Unies qui se tiendra cette année du 10 au 19 juillet  et qui, chaque année, examinera la bonne application des ODD.

Avec le soutien des Ministères de l’Europe et des Affaires étrangères, et de la Transition Ecologique et Solidaire, et du Groupe Caisse des Dépôts

Rapport Appropriation des ODD par les acteurs français
Communiqué de presse
Retrouvez la vidéo live du débat du 26 juin sur twitter en 2 parties :
1ère partie (56 mn) et 2ème partie (36 mn)
Posté le 31/08/2017
La newsletter du Comité 21 vient de sortir sur l'ODD 17 Partenariats
Pouvez-vous nous rappeler la mission du Rameau et son périmètre d'action, autour des alliances innovantes au service du bien commun, en lien avec l’ODD17 « Partenariats pour la réalisation des objectifs » ?

 Face aux fragilités grandissantes sur leur territoire, 69% des Français, 81% des dirigeants d’entreprise, 86% des responsables associatifs, et 87% des maires plébiscitent des alliances innovantes pour réduire les fragilités et inventer de nouveaux moteurs de croissance et d’emplois*. Ce « devoir d’alliances » n’est pas seulement un besoin, c’est une réalité en construction. 76% des maires considèrent que leur territoire est entré dans une dynamique de co-construction… mais 46% d’entre eux ne savent pas comment faire concrètement. Depuis 2006, Le Rameau observe ce mouvement. Il mène des expérimentations innovantes pour comprendre les leviers et les freins au développement d’alliances innovantes au service du bien commun. Capitalisés, modélisés et rendus accessibles en « open source », ces travaux sont mis à disposition des organisations et des territoires, en partenariats avec les institutions et les réseaux concernés. Mentionnons en particulier trois enjeux : le changement d’échelle de l’innovation sociétale, la co-construction territoriale, et l’émergence de modèles socio-économiques hybrides.  

Quels sont les enjeux principaux de partenariats que vous identifiez ? Pouvez-vous nous donner quelques exemples de projets innovants multi-acteurs développés dans des territoires ?
 

Après une décennie de recherche empirique, les résultats démontrent que les impacts des partenariats stratégiques sont concrets. Performance des organisations impliquées, accélération de l’innovation sociétale & territoriale, et accroissement de la confiance en sont les fruits. Concernant la performance, l’exemple marquant est l’AFM Téléthon : sans l’engagement des Français, mais aussi des scientifiques, des acteurs publics et des entreprises, la France ne serait pas leader mondial des biothérapies génétiques et cellulaires. Grâce à un modèle partenarial innovant, le 1er laboratoire pharmaceutique d’intérêt général au monde est en cours de construction sur Evry. Concernant l’innovation, l’action radicalement novatrice du fonds d’innovation AG2R LA MONDIALE est exemplaire en matière de soutien au changement d’échelle de l’innovation sociétale. Au-delà du financement, il s’agit d’accompagner très concrètement les projets à très forte utilité sociétale, et de co-construire avec eux. La Caisse des Dépôts s’inspire de cette initiative pour proposer un nouveau dispositif collectif. Concernant la confiance, c’est sur les territoires que les impacts de la co-construction sont les plus visibles. La dynamique « Agir ensemble à Charenton & à Saint Maurice (94) » en est une illustration. Sur deux communes de 45.000 habitants, c’est plus de 150 dirigeants d’organisations – associations & entreprises – qui se mobilisent pour bâtir ensemble des actions concrètes au service des enjeux de leur territoire.    

Quelle dynamique à mettre en place pour développer de nouveaux modèles de partenariats ? Quelles recommandations préconisez-vous afin de déployer des solutions innovantes pour la réussite de l’Agenda 2030 ?


  L’ODD 17 est déjà une réalité en France, sachons l’observer et la promouvoir. Elle est très incarnée dans les territoires. Pour favoriser et amplifier ce mouvement, trois conditions sont essentielles :
-          Valoriser les partenariats existants et les écosystèmes qui les facilitent. La France est en cours de rattrapage de son retard dû à un cloisonnement particulièrement fort entre les mondes. Appuyons-nous sur les pratiques des pionniers pour accélérer.
-          Reconnaitre un « droit d’expérimentation partenariale » pour limiter les risques que prennent les partenaires. Aujourd’hui, les freins techniques – juridiques, sociaux, fiscaux et d’accès au droit commun – sont très lourds pour les partenariats stratégiques. Il convient d’offrir un cadre adapté au développement des alliances innovantes.
-          Accompagner les organisations et les territoires avec des démarches adaptées à leurs objectifs et à leur maturité. Il n’existe pas de « solution miracle », mais au contraire une diversité de formes de co-construction. Elle permet à chacun de découvrir progressivement la valeur ajoutée partagée d’une telle dynamique. Donnons-nous collectivement les moyens d’accompagner ce mouvement. Soulignons en particulier le rôle structurant du Comité 21.
(Ré)enchantons le monde ! Des solutions existent pour relever nos défis collectifs, et la co-construction est une méthode efficace. Sachons donc redonner espoir dans notre capacité collective à répondre aux enjeux de ce début de XXIème siècle.  
* Etudes PHARE de l’Observatoire des partenariats auprès des citoyens, des maires, des associations et des entreprises (COMISIS – OpinionWay, 2015-2016) www.lerameau.fr/

A lire

Posté le 29/06/2017
Note sur les rapports développement durable 2015 des adhérents du Comité 21
Comme tous les ans, le Comité 21 a effectué la lecture et la valorisation des rapports de développement durable de ses adhérents. En 2015, le Comité 21 vous propose de découvrir synthétiquement 73 rapports annuels dont 38 rapports de collectivités, 29 rapports d'entreprises, et pour la première fois, 4 rapports d'établissements d'enseignement supérieur ! C’est l’approche multi-acteurs du Comité 21 qui transparait ici et se confirme par notre choix de promouvoir et d’accompagner également les associations pour une plus grande prise en compte de leur responsabilité sociétale qui donnera peut-être lieu demain à la publication de leur propre rapport. Autre nouveauté cette année : nous avons fait le choix de présenter les rapports des collectivités non par ordre alphabétique, mais selon leur région d’appartenance, en rapprochant les régions amenées à fusionner en 2016. Après les longs débats sur les compétences préalables à l’adoption de la loi de réforme territoriales, et à quelques semaines des élections régionales et de la fusion des régions, il nous semble indispensable de proposer une vision croisée des enjeux, des actions et des indicateurs des collectivités d’un même grand territoire. Nous présentons également une analyse sous forme de « regards croisés » sur l’action et le reporting des entreprises et des collectivités qui fait suite à la rencontre du 17 novembre 2015 dédiée aux rapports de développement durable. Collectivités et entreprises se rejoignent notamment sur trois enjeux : la biodiversité, le climat et les achats responsables. 56 pages.
A télécharger
>> Note 21 Reporting 2015
Posté le 18/12/2015
Le Comité 21 interviendra aux ateliers inter-territoriaux des Agenda 21 locaux
Dans le cadre de l'appel à reconnaissance "Agenda 21 local France", le Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie organise des ateliers inter-territoriaux (AIT) destinés aux collectivités ayant candidaté en 2015. Ces AIT sont un moment privilégié dans l'accompagnement des territoires, une opportunité de partage, d'échanges et de rencontres, notamment avec des acteurs accompagnants, pour améliorer ou conforter les Agenda 21 proposés à la reconnaissance nationale. Sont au programme des témoignages d'élus et de techniciens, des ateliers collectifs et un marché aux méthodes pour échanger et travailler, notamment sur l'évaluation, la participation, la stratégie, les trajectoires d'un Agenda 21 et des initiatives innovantes. Le Comité 21, membre de l'observatoire national des Agenda 21 locaux, animera les ateliers "Dialogue Entreprises/Collectivités" pour proposer aux collectivités des pistes méthodologiques et des recommandations afin de mieux dialoguer avec les acteurs économiques de leur territoire. Les collectivités qui n'ont pas candidaté à l'appel à reconnaissance peuvent néanmoins participer si elles sont engagées dans un Agenda 21, en particulier celles qui ont été reconnues "Territoire à énergie positive pour la croissance verte", qui ont répondu à l'appel à projets "Zéro gaspillage, zéro déchet" ou qui mènent un projet d'écoquartier. Elus, techniciens et acteurs du territoire sont invités à participer soit à Montpellier le 1er octobre, de 10h à 17h, soit à Metz les 5-6 octobre à partir de 13h le 5 octobre jusqu'au 6 octobre, à 13h. Pour vous inscrire.
Posté le 25/09/2015
Agir ensemble pour des mobilités urbaines durables
A l'occasion de la rencontre-débat avec Bruno Lechevin, président de l'ADEME, Comité 21 a présenté son nouvel ouvrage Du quartier au territoire : agir ensemble pour des mobilités urbaines durables. Cet ouvrage présente les changements qui sont déjà à l'oeuvre dans les politiques publiques, les technologies et les comportements en faveur de nouvelles mobilités urbaines, notamment à travers le développement des alternatives à la voiture individuelle. Mais il propose d'aller plus loin ! Il dessine les contours d'une bonne gouvernance de la mobilité durable et aborde les questions des financements, de la maîtrise foncière et l'aménagement du territoire. Ce guide de 224 pages recouvre plusieurs domaines d'actions qui font système autour d'elle : le changement des comportements, l'apport des nouvelles technologies, la santé humaine mais aussi la biodiversité, la cohésion sociale, l'emploi et la création de nouvelles activités. Dans une approche intégrée et collaborative, il s'adresse à toutes les parties prenantes de la mobilité, de l'usager au sociologue, du directeur des ressources humaines à l'étudiant, de l'élu à l'urbaniste. Rédigé par Elise Gaultier, responsable du programme Territoires durables au Comité 21, cet ouvrage s'appuie sur les retours d'expériences de ses adhérents et partenaires, qui ont contribué à l'enrichir et l'illustrer.
Une co-édition Comité 21 et Victoires Editions
Communiqué
Présentation de l'ouvrage
Bon de commande
Elise Gaultier - gaultier@comite21.org
Posté le 30/04/2014
Vers un nouveau modèle urbain ?
Le Comité 21 publie un nouvel ouvrage intitulé Du quartier à la ville durable, vers un nouveau modèle urbain ? Alors que l’État relance son plan Ecoquartiers et que les initiatives pour un urbanisme durable se multiplient en France et à l’étranger, le Comité 21 livre sa vision de la ville durable, à travers cet ouvrage qui propose des réponses concrètes, assorties d’une centaine d’exemples. Après l’expérimentation des écoquartiers, il est urgent de changer d’échelle pour passer à la ville durable. L'auteur, Antoine Charlot, responsable du programme Territoires durables du Comité 21, précise  que « la ville durable ne peut se résumer à un cortège de maisons passives ou à la construction d’un éco-quartier. Elle représente un changement radical du modèle urbain, qui doit dépasser les seules mesures environnementales ! ».
Edition du Comité 21 - auteur : Antoine Charlot, responsable du programme Territoires durables en collaboration avec l’AMGVF et avec le soutien de la Caisse des dépôts, de GDF SUEZ et de Vinci 160 pages - 20 euros
à commander auprès de Claire Sehier –
sehier@comite21.org
Un exemplaire de l'ouvrage sera adressé aux présidents et maires adhérents du Comité 21.

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Ecoutez le reportage de Pascale Marcaggi de Radio Ethic sur la Ville durable dans la rubrique Habitat et Mobilité durables, tous les jours à 17h, avec les interviews de :
- Gilles Berhault, président du Comité 21
- Michèle Pappalardo, commissaire générale au développement durable
- Bettina Lavile, présidente du Comité de prospective du Comité 21
- Anne Gellé, maire-adjointe de la ville d'Argenteuil
- Antoine Charlot, auteur de l'ouvrage et responsable du programme Territoires durables
Posté le 02/05/2011
Atelier de l’Observatoire national des Agenda 21 locaux sur les Agenda 21 et les questions sociales
L’Atelier de l’Observatoire national des Agenda 21 locaux s’est déroulé à Lille les 3 et 4 novembre 2010 sur le thème « Société en transition, nouvelles formes d’inégalités, quelle cohésion sociale dans les territoires demain ? ». De nombreux acteurs sont venus partager leur expérience et leur expertise : sociologues, syndicalistes, acteurs de l’économie sociale et solidaire, associations locales, et bien sûr représentants de collectivités locales : les élus de Bordeaux, Lille, Nord-Pas-de-Calais sont ainsi venus témoigner. La culture, la santé, l’emploi, le développement de l’économie sociale et solidaire, le lien intergénérationnel ont notamment été abordés sous l’angle de leur articulation et leur intégration dans les Agenda 21 locaux. Gilles Berhault, président du Comité 21, a clôturé ces deux journées d’atelier en rappelant que les Agenda 21 sont des démarches sociales et humaines avant d’être environnementales, et qu’ils ne peuvent perdurer que s’ils montrent leur capacité à améliorer le bien vivre et le mieux vivre ensemble. Pour cela, ils doivent être innovants dans les sujets qu’ils abordent, en les rapprochant au plus près des préoccupations des acteurs et en favorisant la participation du plus grand nombre. Les comptes-rendus de ces ateliers seront prochainement disponibles sur le site officiel de l’Observatoire : http://observatoire-territoires-durables.org/ Créé en 2006, l’Observatoire national des Agenda 21 locaux réunit le MEEDDM, l’Association des Maires de France, 4D et le Comité 21. Il constitue une plateforme nationale d’information et d’échanges sur les pratiques territoriales de développement durable. Elise Gaultier - gaultier@comite21.org
Posté le 29/11/2010
Voyages d’étude du réseau Agenda 21 et tourisme auprès des acteurs nantais le 6 octobre
Le 6 octobre dernier, le réseau Agenda 21 et tourisme et le Comité 21 Pays de la Loire ont organisé une journée dédiée à la mobilisation des acteurs nantais en faveur du tourisme durable. Deux semaines avant la labellisation de Nantes comme ville verte, la Cité des Congrès, le parc des expositions Expo’Nantes, l’hôtel Lapérouse ont présenté leurs stratégies internes en faveur du développement durable. Les démarches de certification sont pour eux un bon moyen d’entrer en développement durable et de maintenir une dynamique d’amélioration continue. La présentation de l’Office du tourisme de Nantes a illustré l’importance de la cohérence entre les acteurs, leurs initiatives et leurs discours pour faire de Nantes une réelle destination touristique durable. L’Office du tourisme est un acteur pivot pour assurer l’animation et l’impulsion auprès des acteurs, et décliner la politique de la collectivité. La journée s’est terminée par une visite de l’hôtel Lapérouse, dirigé par Gilles Cibert. Celui-ci a pu montrer les réalisations de son établissement en matière d’économies de produits et de flux générées depuis le lancement de s a démarche de développement durable. Cette journée de visite constituait également la quatrième journée d’échanges du réseau Agenda 21 et tourisme, animé par le Comité 21 et l’ANMSCCT. Les communes membres du réseau : Roscoff, Pornichet, Saint-Michel-Chef-Chef, Saint-Jean-de-Monts ou encore Mers-les-Bains ont pu échanger sur l’avancée de leur Agenda 21. Elise Gaultier - gaultier@comite21.org
Posté le 26/10/2010
Lille met en place l’un des premiers Agenda 21 de la culture en France
Après l’événement Lille 2004 Capitale européenne de la culture, la Ville a décidé de s’engager dans l’Agenda 21 de la culture en janvier 2005. Celui-ci constitue le sixième axe de son deuxième programme d’actions, qui sera mis en oeuvre sur la période 2010- 2014. Les quatre objectifs de cet Agenda 21 lillois de la culture sont : maintenir la diversité culturelle, favoriser l’accès à la culture et aux savoirs, encourager l’émergence d’une nouvelle culture du vivre ensemble, systématiser la mise en oeuvre d’éco-événements et d'éco-festivités. L’Agenda 21 de la culture permet donc de mobiliser dans l’Agenda 21 local les acteurs culturels qui sont très actifs sur la Ville, et d’échanger sur les pratiques des uns et des autres. Parmi les actions qui concrétisent ces objectifs, on peut citer les Petits déjeuners Culture ; l’organisation d’éco-événements (braderie, fête de la musique), l’exemplarité des équipements culturels, ou encore le Festival des futurs viables. Catherine Cullen, adjointe au Maire de Lille, déléguée à la Culture est également Vice-présidente de la Commission culture de Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU). Sophie Beckary - sbeckary@mairie-lille.fr
Posté le 26/10/2010
Le Comité 21 impulse la réflexion de Vannes agglomération en faveur d’une économie responsable
Le 8 septembre, le Comité 21 a animé un atelier de réflexion sur l’économie responsable auprès d’élus et d’agents de Vannes agglomération. Structuré en grandes questions : qu’est-ce qu’une économie responsable ? Qui sont les acteurs à impliquer ? Quelles actions déjà menées ou à conduire auprès des entreprises et des filières ? Quelles sont les compétences concernées ? Cet atelier de formation - action a permis aux acteurs de croiser leurs connaissances et leurs idées.  Les débats ont été soutenus par l’apport de notions fondamentales sur l’économie verte, la RSE et l’ancrage territorial, mais aussi de bonnes pratiques sur les actions des collectivités en faveur d’un développement économique durable : zones d’activités HQE, commande publique responsable, ateliers thématiques, incitations par des trophées… Les réflexions issues de cet atelier serviront de base pour le prédiagnostic de l’Agenda 21 communautaire, qui sera finalisé en 2011, avant adoption du programme d’actions en 2013. Pour en savoir plus
Posté le 24/09/2010
Voyage d’études du réseau Agenda 21 des communes touristiques sur le tourisme durable en Pays-de-la-Loire
Le réseau Agenda 21 des communes touristiques voyage et tiendra sa quatrième réunion le 6 octobre à Nantes. Intitulée « Tourisme durable : quels sont les clés d’une mobilisation réussie ? », elle sera l’occasion d’un voyage d’études d’une journée sur les initiatives des acteurs touristiques nantais en faveur d’un tourisme responsable. Après une matinée d’échanges des communes touristiques sur leur Agenda 21 et la mobilisation des acteurs du tourisme, l’après-midi se déroulera en deux temps de visites. La première visite se tiendra à la Cité des congrès, où la directrice des accueils de l’office du tourisme de Nantes et le responsable RSE de la Cité présenteront leurs démarches en faveur de la réalisation de l’ambition de Nantes Métropole : devenir une écodestination. La deuxième visite se déroulera à l’hôtel Lapérouse, lauréat des trophées voyages-sncf.com dont le Comité 21 est partenaire, où les participants pourront découvrir les initiatives engagées en faveur du développement durable et de l’éco-certification. Cette action est la première action conjointe du Comité 21 Pays-de-la-Loire, ouvert en mars 2010, et du réseau Agenda 21 des communes touristiques. Lancé en octobre 2009, ce réseau est animé par l’ANMSCCT et le Comité 21 et vise à accompagner des communes touristiques dans l’élaboration d’un Agenda 21 intégrant la problématique du tourisme. gaultier@comite21.org
Posté le 24/09/2010
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