Le label développement durable pour l'enseignement supérieur est lancé !
             
En réflexion depuis 2010, le label DD&RS (développement durable et responsabilité sociétale) a enfin été lancé lors de la journée des référents développement durable de l'enseignement supérieur, le 14 octobre 2015. Le dispositif de labellisation « Label DD&RS » est le fruit du  travail collectif d’une dizaine d’universités et de grandes écoles, de  la Conférence des Grandes Ecoles, de la 
Conférence des Présidents  d’Université, du Ministère en charge du développement durable, du  Ministère en charge de l’enseignement supérieur et du REseau Français  des Etudiants pour le développement Durable. Il s’inscrit dans la lignée  de l’art 55 du Grenelle 1 de l’environnement, en réponse à la feuille  de route de la Conférence environnementale 2013 et au nombre des  initiatives internationales rassemblées sur la plate-forme 
www.sustainabilityperformance.org. La labellisation s'appuie sur le référentiel Plan vert organisé selon   cinq axes (stratégie et gouvernance ; formation ; recherche ; politique   sociale et ancrage territorial ; environnement). Le label DD&RS permet de : valoriser nationalement et internationalement au meilleur 
rapport bénéfices/coûts les démarches
  de développement durable et de responsabilité sociétale des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, et monter en compétences au sein d’un collectif d’établissements engagés. Ce sera l'association Cirses (Collectif pour l'intégration de la responsabilité sociétale et du développement durable dans l'enseignement supérieur), créée en 2013, qui se chargera du rôle d'opérateur pour gérer le label et les audits des écoles et universités. Chaque audit sera mené par une équipe de trois personnes : deux membres d'autres établissements et un étudiant, qui aura suivi   une formation par le Refedd (Réseau français des étudiants pour le   développement durable). Celui-ci sera effectué sur la base de documents   et d'un entretien, avant de passer devant un comité de labellisation,  où  siègent les auditeurs, mais aussi le ministère de l'Enseignement   supérieur, la CPU, la CGE, Cirses... Pour que ce réseau fonctionne, un système de monnaie virtuelle a été créé. Chaque établissement dépense 10 crédits-temps pour sa candidature. Un   membre mandaté par son établissement qui participe à l'audit d'un autre   sera, lui,  crédité de deux crédits-temps. Le premier débit de 10   crédits-temps sera à rembourser durant les quatre premières années,   durée de l'accréditation du label. La mission de l'auditeur mobilisera  deux à quatre jours de travail,  sans obligation d'être sur place. Sept établissements (Audencia Nantes, l'EIVP, l'École des mines de   Nantes, La Salle Beauvais, les Mines de Douai, l'université   Paris-Ouest-Nanterre-La Défense et l'université de Poitiers) ont déjà   testé le dispositif du label, mais ils devront tout de même refaire un   audit pour l'obtenir.
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